Il y a la partie rationnelle. Scientifique. Héritage de la culture familiale et de l’éducation.
Et celle qui veut croire à plus grand que soi, à une forme de divin. Celle qui va faire un vœu en touchant la chouette. Celle qui adore les contes et la fantasy. Qui rêve de fées et d’elfes. Qui redécore le métro de lianes et de fleurs.
A partir de quand bascule-t-on dans l’irrationnel ? Les croyances ? L’alternatif ?
La frontière est glissante. Est-ce que l’hypnose, la sophrologie, l’ostéopathie sont alternatifs ? Est-ce que l’acupuncture, l’homéopathie, les huiles essentielles le sont ? Est-ce que les soins énergétiques, la numérologie, la kinésiologie en font partie ?
Au début, même la sophrologie me paraissait bizarre. Autant la contraction-décontraction des muscles faisait sens, autant certains mouvements me paraissaient un peu absurdes. Mettre une intention dans le mouvement, visualiser, mais est-ce ce que ça sert vraiment ? Est-ce que tout cela a un effet ?
J’étais assez peu ouverte à ça … Jusqu’à ce que je me rendre compte que ça me faisait du bien.
Le travail avec la psy a fait ressortir la part plus imaginative et plus créative en moi, la part « sorcière » aussi. C’est déroutant une psy-fée-sorcière qui sent les choses, connait déjà ce dont je ne lui ai jamais parlé, fait disparaitre les nausées.
Il y deux moitiés en moi. Celle qui pense très vite « C’est du grand n’importe quoi. C’est fumeux. Secte. Danger » , et l’autre partie, celle qui dit « Et si on essayait ? Et si c’était vrai ? »
Découvrir. A pas mesurés.
Appliquer « un doute raisonnable ».
Faire comme si après tout.
Y croire. Un peu. Parce qu’il y a trop de coïncidences.
Expérimenter, ressentir à quel point c’est juste. Quand ça touche au plus profond.
Laisser la porte ouverte à cet autre possible.
Des chemins et des livres 
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